Être ou ne plus être - deuxième partie
Analyse parue dans la revue Front Populaire le 4 novembre 2020.
Le 23 octobre 2020
Seule la force arrête la violence. Il faut oser mettre un coup d’arrêt brutal à l’entrisme islamiste qui embolise notre pays et vise à le soumettre en s’appuyant sur sa faiblesse et son déficit de fierté. Et s’il faut envisager (cela a été anticipé depuis quelques années déjà par nos états-majors) l’emploi dissuasif des forces armées sur le territoire national, pourquoi en avoir si peur ? On tire déjà au mortier sur nos commissariats et on cherche à y faire brûler vifs les agents et ceux qui habitent au-dessus, comme à Champigny-sur-Marne.
Quelques mesures concrètes de base (la liste n’est évidemment pas exhaustive) qui ne devraient franchement choquer personne dans l’état actuel de gravité de la double menace islamiste et terroriste sur le territoire national :
- Fermeture de toutes les mosquées et lieux de culte musulmans soupçonnées de véhiculer un discours anti-républicain. Si la loi ne permet qu’une fermeture de 6 mois, Il faut la changer.
- Moratoire sur laconstruction de toute nouvelle mosquée pendant 5 ans, puis possibilité de financement strictement « sourcé » de la part des fidèles français uniquement.
- Suspension de tous les financements en provenance de pays du Maghreb, de l’Arabie saoudite du Qatar, de la Turquie ou du Pakistan aux associations et mosquées en France.
- Expulsion de tous les imams étrangers, remplacés par des imams français en très petit nombre, contrôlés mensuellement et très étroitement surveillés.
- Assèchement impitoyable du milieu associatif frériste et mise hors la loi des institutions et associations patronnées directement ou indirectement par les Frères musulmans. Pour rappel, ceux-ci sont interdits en Russie depuis … 2003 et assimilés à une organisation terroriste ! La Russie a pourtant 12% de sa population de confession musulmane. Mais on n’y décapite pas impunément les citoyens de la Fédération.
- Moratoire de 5 ans sur toute immigration ; reconductible.
- Immigration de travail limitée à 1000 personnes par an, de très haut niveau de formation, choisies uniquement en fonction des besoins éventuels de notre pays de certaines compétences.
- Il faut que l’exécutif dispose désormais des moyens d’expulser systématiquement les illégaux présents sur le territoire, et que la loi et son application soit largement durcies sur ce point pour le permettre.
- Suspension du droit d’asile pour 5 ans ; reconductible.
- Fin du droit du sol et rétablissement du droit du sang pour en finir avec la fabrique des « Français malgré eux »
- Fin du regroupement familial et de l’AME (aide médicale d’Etat).
- Dénonciation du Pacte de Marrakech.
Avant de redevenir une terre d’accueil (infiniment plus sélective), nous devons déjà traiter le cancer qui nous ronge en tant que société et rétablir l’autorité de l’Etat, donc pouvoir reprendre le contrôle de nos frontières, y compris contre l’Europe si elle persiste dans ses tendances suicidaires. Et tous ceux députés, sénateurs, présidents de régions et maires innombrables qui pactisent par électoralisme avec les associations musulmanes directement ou indirectement soutenues par l’étranger, et se sont rendus coupables de complaisance et de trafic d’influence doivent être nommés, voire le cas échéant mis sous surveillance. Cela fait aussi partie de l’exigence d’exemplarité que la population réclame à l’égard de ses élus.
On me rétorquera que tout cela n’a rien à voir avec le terrorisme. Je crois néanmoins que nous sommes dépassés par des masses d’immigrants non intégrées et peut être non intégrables d’ailleurs en l’état actuel de faiblesse des structures régaliennes. Nous devons donc stopper cet afflux permanent qui ne peut qu’aggraver le problème, revoir tout notre processus d’admission et d’intégration, le rendre extrêmement exigeant et contraignant, reprendre le contrôle des populations déjà sur le sol français et suspendre une vocation d’accueil devenue entropique qui nous fait perdre toute capacité à assurer notre sécurité intérieure et à assurer la cohésion de notre société.
Le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) comptait 9 329 individus en 2018 contre 8 000 aujourd’hui. On a dû affiner la granularité des critères… Il faut :
- Mettre immédiatement les 3000 fichés S les plus dangereux en prison et expulser tous les fichés S étrangers. Les pays qui ne reprendraient pas leurs nationaux verraient interrompues toute coopération et aide au développement. L’arsenal juridique et les moyens mis à la disposition des services chargés de les contrôler doivent être largement renforcés, soit pour mettre tous ceux dont le niveau de suspicion de proximité avec le terrorisme est élevé en prison d’office (ce qui est par ailleurs le cas pour la majeure partie de ces derniers), soit pour exercer une pression maximale sur les autres en termes de surveillance.
- Prononcer la déchéance de la nationalité française pour les doubles nationaux suspectés de radicalisation ou évidemment condamnés pour terrorisme. La prison a pour première mission non la réinsertion des prisonniers, mais la protection des honnêtes citoyens.
- Récupérer immédiatement les 11 00 détenus (dont 500 terroristes en lien avec la mouvance islamiste) et les 700 de droit commun susceptibles de radicalisation devant être ou ayant déjà été libérés à l’occasion de la crise de la Covid19, et les remettre sous les verrous.
- Arrêter la destruction des fichiers après deux ans car c’est encourager les intéressés à passer en mode sous-marin pour recouvrer une virginité pénale qui leur permettra d’agir.
- Etendre le droit de légitime défense des policiers et cesser de les mettre sur le même plan que les voyous ou les dangereux terroristes contre lesquels ils risquent leur vie.
- Lancer un programme massif de construction de prisons, probablement d’au moins 50 000 places. Pas des Clubs Med, des prisons où il ne fait pas bon vivre ! Il ne s’agit pas de simples détenus de droit commun. Quand on y entre, c’est pour longtemps, pas pour se tenir tranquille jusqu’à la moitié de sa peine, sortir pour « bonne conduite » et récidiver. Au moins la Cour européenne des Droits de l’Homme ne nous critiquera-t-elle plus pour notre surpopulation carcérale.
- Exécution totale des peines, rétablissement de la perpétuité réelle et fin de l’angélisme sur les peines alternatives et autres bracelets électroniques, éventuellement efficaces pour les maris violents, certainement pas pour les terroristes avérés ou en puissance. Ceux-là doivent être mis à l’ombre chez nous ou dans leur pays d’origine.
- Enfin, chaque français, catholique, musulman, juif, athée ou agnostique, doit devenir acteur de la vigilance collective. Dès qu’une déviance avérée est perçue, celle-ci doit pouvoir être immédiatement signalée de façon simple aux autorités. Pas pour le rajouter à une pile de dossiers et l’oublier. Pour action.
Il faut aussi en finir avec les pressions pour que s’imposent progressivement dans la loi française des pratiques aux antipodes de nos valeurs et principes républicains. La loi veut notamment que les signes religieux soient librement arborés dans l’espace public. Or, il est évident que dans l’état présent de fracturation sociétale et d’instrumentalisation des populations musulmanes françaises, la question du voile doit être revue. Comment et pourquoi accepter qu’en France, les femmes de confession musulmane se voilent au nom de la pudeur ou de je ne sais quelle indignité profonde ? Il faut donc modifier la loi sur le voile et interdire son port dans tousles espaces publics. Dans la rue aussi. Sous peine de très lourdes sanctions financières. Tout espace public est territoire de la République laïque. Une femme musulmane vivant en France est libre, non pas de se voiler ou non, mais d’être éventuellement pieuse sans être soumise. C’est ainsi que toutes les femmes vivant en France peuvent et doivent vivre, et aussi éduquer leurs filles. L’Etat a le devoir de les protéger activement de la soumission que veulent leur imposer les hommes qui n’est en rien d’ailleurs une prescription coranique. Chacune doit pouvoir s’affirmer à l’égal des hommes sans les craindre ni se croire valorisée ou plus libre quand elle se voile. Ce renversement est profondément spécieux et porte en lui la fracturation sociétale. Elle serait libre car, se sachant considérée par les hommes comme impure et vicieuse par essence, elle se « rachèterait » en se voilant, échappant ainsi à leur nature de simple objet de désir sans dignité !? Sauf à se renier gravement, la République ne peut ni comprendre encore moins tolérer ce type de raisonnement. Nous devons trancher le fil insidieux du littéralisme qui, couplé à l’ignorance crasse et à l’idéologie, fait des ravages sociétaux et menace l’équilibre et la cohésion de notre nation. C’est précisément en acceptant le port du voile, comme en acceptant de discuter de menus particuliers ou d’horaires de piscines par sexe ou d’autres exigences complètement incompatibles avec notre laïcité républicaine, que l’on fracture la société et que l’on pousse à l’affrontement ceux qui se sentent exclus ou méprisés d’un côté comme de l’autre. Je ne parle même pas de cette sidérante décision du ministre de l’Education nationale d’enseigner l’arabe en primaire « dans un périscolaire maitrisé » qu’il faut évidemment immédiatement oublier. On ne maitrisera rien du tout. Que tous les enfants de France apprennent déjà à parler correctement la langue de leur pays et à l’écrire.
La justice doit elle aussi sortir de sa torpeur et de son idéologie qui détruit les défenses vitales de notre patrie. Tant qu’on n’appliquera pas les lois fermement telles qu’elles existent, on ne s’en sortira pas. Nos magistrats sont pour beaucoup, dans un déni gravissime de la réalité de la dangerosité des gens qu’ils jugent. L’indépendance ne veut pas dire l’irresponsabilité. Lorsqu’une personne est reconnue coupable, le juge doit avoir une marge de manœuvre réduite pour la détermination de la durée de la peine, afin que celle-ci soit rendue en tous les cas plus sévère. Il doit appliquer systématiquement les lois existantes avec une toute particulière sévérité et en application de directives de la Chancellerie adaptées à la gravité de la menace. Il faut appliquer sans exception ni « souplesse interprétative », et assortir d’une peine à perpétuité, l’article du Code pénal (421-2-1) qui dit que « constitue également un acte de terrorisme le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un des actes de terrorisme mentionnés aux articles précédents. » Pour l’instant, on n’encourt en ce cas que 10 ans de prison (421-5 CP). Nos juges doivent se réveiller et appliquer leur discernement à leur mission première : la protection du citoyen. C’est cela les Droits de l’Homme ! Et si le Conseil Constitutionnel osait encore retoquer des décisions salutaires, alors, il faudra que son président explique haut et fort aux Français qu’ils devront sans se plaindre mettre régulièrement la tête sur le billot pour demeurer la patrie des Droits de l’Homme ! De qui se moque-t-on à la fin ? Les Sages en soi doivent le devenir en fait.
Caroline Galactéros